Nous pensions que 2021 serait l’année de diffusion des premières informations sur le quatrième opus, nom de code « ArmA 4 » pour les initiés. Que l’E3 de juin servirait d’occasion toute trouvée pour dévoiler les premiers (et sûrement maigres) aperçus. Qu’il faudrait probablement des années avant de pouvoir y poser les mains. Patatra ! Nos chers développeurs tchèques risquent de nous surprendre au delà de ce que nous étions capables d’imaginer. Les rumeurs s’intensifient. La licence pourrait reprendre vie en 2021 !
Problème : il ne s’agit absolument pas de la relève. Enfin pas vraiment. Faisons simple et restons prudents sur ces informations. Bohémia ne maîtriserait pas vraiment (ou n’ont pas suffisamment confiance) dans leur nouveau moteur de jeu Enfusion. Plutôt que de partir la tête la première vers un nouveau titre xxl, le studio envisagerait un jeu intermédiaire permettant aux innombrables nouvelles recrues (~100) de s’intégrer et à tous, de s’aguerrir à l’usage du moteur avec ArmA 4 en ligne de mire après ce nouveau cycle.
Le jeu se passerait en pleine guerre froide (les critiques sur l’époque futuriste d’A3 entendues ?) et serait conçu comme une sorte de retour aux sources, jouant sur la carte nostalgie des joueurs d’Opération Flashpoint. Il serait prévu pour sortir sur console (ils nous le promettent à chaque épisode depuis Flashpoint) et prendrait place sur l’île d’Everon (une des premières de la série). Sa dimension serait plus réduite avec à priori une emphase mis sur le combat d’infanterie (les jets ne seraient par exemple pas prévus). Le jeu proposerait effectivement un éditeur 3D ce qui est probablement le stricte minimum vu l’ADN de la série. Et il ne serait pas sur Steam mais sur une nouvelle plateforme, lancée pour l’occasion, appartenant à BIS. Les mods ne seraient donc plus sur workshop (ça c’est assez triste). Toutes ces informations sont dévoilées par un compte twitter d’un (ancien ?) employé de BIS et apparaissent solides compte tenu de la réaction du studio qui tends à éjecter ceux qui les mentionnent sur leurs plateformes comme Discord. Pour allez plus loin, vous pouvez retrouver deux vidéos de Rackboy qui font le topo sur tout ca, ci-dessous.
Qu’en dire ?
Pour le moment, évidemment, à peu prés rien. Mais la stratégie prudente de Bohemia, de développer un jeu intermédiaire ne serait ce que pour nous permettre de patienter avant un vrai digne successeur du désormais titanesque ArmA 3 (en terme de contenu), n’est pas forcément vilaine. Pour le CARMA, des conditions essentielles existent pour envisager une vraie reprise comme en 40. D’abord, une vraie avancée technique pour l’immersion si importante à une démarche mil-sim. Ensuite, des outils d’édition complets, pour pouvoir modeler selon nos désirs et surtout, selon les leçons apprises depuis ces années. Surtout, surtout, surtout, un contenu qui n’est pas rachitique. Il y a fort à parier que nous allons reparler de ce sujet sous peu, après tout la pandémie a fait littéralement exploser le marché du jeux video et Bohémia a une chance à saisir. Alors restez connectés !